Cette page a pour volonté de vous présenter notre démarche pour l’installation d’une centrale photovoltaïque sur le territoire de la Communauté de communes « Eguzon-Argenton-Vallée de la Creuse », dans le département de l’Indre et dans le périmètre de la commune de Celon. Vous y trouverez les dernières informations sur les avancées du projet et pourrez également nous contacter pour toute question.
Le Boischaut Sud est une région bocagère et prairiale, où les sols ont des chances de présenter des caractéristiques de zones humides. Les premières études que nous avons mené visaient à identifier si le site d’étude pouvait être qualifié de zone humide ou non, avant de poursuivre sur les inventaires écologiques.
Après réception des premiers résultats, une quinzaine d’hectares sur les dix-sept mis à l’étude ont bien présenté des sols typiques de zones humides. De ce fait, la combinaison de certains enjeux techniques et environnementaux ne permet plus de poursuivre le développement du projet photovoltaïque dans son état actuel.
La société ABO Energy remercie la municipalité, les riverains et tous les acteurs locaux pour les échanges cordiaux et la bonne énergie dont ils ont fait preuve pour œuvrer au bon lancement de ce projet.
Communication du projet
ABO Energy a particulièrement à coeur de partager une information claire et transparente tout au long du projet. C’est le gage d’un projet réussi. De cette bonne information nait une meilleure compréhension des tenants et aboutissants du projet.
La communication, en amont de l’enquête publique, pourra revêtir les formes suivantes :
Localisation
Le site retenu présente des caractéristiques techniques, agricoles et environnementales adaptées pour accueillir un parc photovoltaïque :
Le projet se divise en deux zones d’études, en jaune sur la carte, deux parcelles privées à l’Ouest ainsi qu’une communale à l’Est. La surface totale mise à l’étude est de 17,4 hectares, dont 5.4 communaux.
Les propriétaires souhaitent développer un projet agricole associé à une production d’énergie renouvelable. Les 17 hectares des zones d’études initiales seront donc, en partie, utilisés pour les installations photovoltaïques.
Les études
L’étude d’impact sur l’environnement est une étude préalable à la mise en oeuvre de projets, plans et programmes qui doivent faire l’objet d‘une évaluation environnementale. Comportant les volets faune, flore et milieux naturels, agricole et paysager, elle vise à éclairer le porteur de projet et l’administration sur les suites à donner au projet, ainsi qu’à informer et garantir la participation du public. Elle doit rendre compte des effets potentiels ou avérés sur l’environnement du projet et permet d’analyser et de justifier les choix retenus au regard des enjeux identifiés sur le territoire concerné (Source et accès aux textes de loi : www.ecologique-solidaire.gouv.fr).
Les parcs photovoltaïques au sol d’une puissance crête supérieure ou égale à 250 kWc, tel que le projet de parc photovoltaïque de Celon, y sont soumis. Une étude d’impact, qui relève de la responsabilité du maître d’ouvrage, va donc être initiée pour le projet.
Les études correspondantes sont confiées à des bureaux d’études indépendants, spécialisés et reconnus chacun dans leur domaine d’intervention. Elles se déroulent en trois temps :
1. Etat initial : partie descriptive de l’état du site et ses alentours avant le projet, on y parle alors d’enjeux.
2. Evaluation des impacts : analyse des impacts bruts une fois les aménagements du parc photovoltaïque définis. Il y a généralement plusieurs variantes. Les impacts sont dits bruts car les mesures qui seront prévues ne sont pas prises en compte à ce stade.
3. Proposition de mesures : partie présentant les mesures de la démarche Eviter, Réduire, Compenser (ERC) qui permettra par la suite de statuer sur les impacts nets du projet.
Le dossier de demande de permis de construire est constitué en partie de cette étude d’impact.
Il sera soumis à enquête publique et à la production d’un avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAE). Cet avis intervient lors de la procédure d’autorisation préfectorale et constitue un élément de décision.
Le projet
Le projet porte sur des parcelles agricoles sur lesquelles se développe depuis plusieurs années de l’élevage ovin. La conception agrivoltaïque du projet permettra de coupler la production agricole à une production d’électricité renouvelable d’origine photovoltaïque.
Un parc photovoltaïque a une durée de vie de 30 ans environ. Le démantèlement et recyclage des installations sont prévus en fin d’exploitation.
Théo Le Corre