Au travers de cette page, nous avons souhaité vous présenter notre démarche pour l’installation d’éoliennes sur les communes d’Aschères-le-Marché et Neuville-aux-Bois. Vous y trouverez les dernières informations sur les avancées du projet et pourrez également nous contacter pour toute question.
Vous pouvez télécharger ici les bulletins d’informations distribués en mars 2019, octobre 2019 et juillet 2020 à la population des communes concernées.
Enquête publique
L’enquête publique porte sur l’intérêt général du projet qui consiste à créer un parc éolien constitué de quatre éoliennes et d’un poste de livraison sur les communes d’Aschères-le-Marché et Neuville-aux-bois.
Conformément au Code de l’Environnement : « L’enquête publique a pour objet d’assurer l’information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l’élaboration des décisions susceptibles d’affecter l’environnement […]. Les observations et propositions parvenues pendant le délai de l’enquête sont prises en considération par le maître d’ouvrage et par l’autorité compétente pour prendre la décision. »
Dans un délai de 30 jours à compter de la date de clôture de l’enquête, le commissaire enquêteur établit un rapport qui relate le déroulement de l’enquête et examine les observations recueillies.
La Préfecture adresse une copie du rapport et des conclusions en mairie des communes où s’est déroulée l’enquête, à tenir à la disposition du public pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête.
Localisation
L’implantation du parc éolien des Champarts répond à une logique foncière, mais également aux contraintes techniques liées au radar de la base d’Orléans-Bricy. Les résultats des études acoustique, paysagère et environnementales ont quant à elles permis d’affiner l’implantation et le type de machines.
Chiffres-clés
Résultats des études et mesures
Les résultats des études menées dans le cadre du projet des Champarts ont permis de renforcer la connaissance du site. L’ensemble des enjeux identifiés ont amené à adapter la conception technique du projet sur la base du principe : éviter, réduire voire compenser les impacts potentiels.
Avifaune
L’aire d’étude immédiate est dominée par les cultures intensives peu favorables à l’avifaune nicheuse, en dehors de quelques espèces dépendantes de l’assolement (Alouette des champs par exemple) qui par définition varie d’une année à l’autre. A contrario, les dépendances de l’autoroute A19 et les talus routiers constituent un espace semi-naturel dans un paysage agricole beauceron très homogène. Ces zones concentrent donc l’essentiel de la diversité d’oiseaux nicheurs. Les bassins de rétention attirent également des oiseaux d’eau, ce qui contribue à augmenter la diversité spécifique de la zone d’étude.
Une migration active diffuse et faible a été observée pour l’ensemble de l’avifaune en période de migration prénuptiale. Ces observations concernent peu d’espèces à enjeu.
Ainsi, l’enjeu avifaunistique est considéré comme faible à modéré sur la majorité du secteur d’étude pour l’ensemble des espèces. Le positionnement des éoliennes se situe dans des espaces dont l’enjeu maximum est faible pour les oiseaux et à plus de 250 m de tous boisements. Les mesures d’asservissement des éoliennes en période d’envol des jeunes (pour le Busard Saint-Martin notamment), d’adaptation du planning du chantier et de suivi du chantier par un écologue permettront de répondre aux enjeux faibles à modérés identifiés.
Chiroptères
13 espèces de chauves-souris ont été identifiées lors des écoutes effectuées. L’établissement de la synthèse de l’activité chiroptérologique à la suite des inventaires menés entre mars et juillet 2019 permet de distinguer trois éléments relatifs à la fonctionnalité chiroptérologique de l’aire d’étude immédiate et de ses abords :
La fonctionnalité chiroptérologique permettra de définir un plan de bridage adapté.
Flore
Les relevés de terrain ont été effectués les 20 mai et 16 juillet 2019. 8 types d’occupation du sol ont été répertoriés sur l’aire d’étude immédiate. Les grandes cultures et végétations associées représentent près de 95 % de la surface.
Les inventaires réalisés sur la zone d’étude immédiate ont permis de recenser 161 espèces végétales. La richesse spécifique sur la zone d’étude peut être qualifiée de faible étant donné la surface considérée. Elle est cependant liée à l’occupation du sol, composée en très grande majorité de grandes cultures pauvres en espèces spontanées, ainsi qu’à la présence de l’autoroute et de ses dépendances non prospectables. Par conséquent, les habitats rencontrés dans l’aire d’étude immédiate ne présentent pas d’enjeu écologique susceptibles de guider l’implantation du projet.
La grande ouverture des paysages de la Beauce permet une visibilité du projet à de grandes distances. Néanmoins, l’éloignement génère une perception faible, voire très faible. Ainsi, les impacts sur le paysage sont principalement compris entre modéré et faible. Le photomontage ci-dessus permet de distinguer en premier plan les éoliennes E3 et E4 puis E1 et E2 en arrière-plan. Plus au loin, on peut apercevoir le parc des Breuils.
Afin de caractériser au mieux l’environnement acoustique du site, une campagne de mesures acoustiques a été menée du 25 avril au 10 mai 2019. Des sonomètres ont été installés au niveau des habitations les plus proches (points figurants sur la carte ci-dessous) et ont mesuré le niveau de bruit actuel pendant cette période. Les mesures réalisées ont permis de caractériser l’environnement sonore autour du projet dans les conditions de vent habituelles du site, en fonction de la météo et de l’heure.
En fonction des mesures effectuées et afin de respecter la réglementation française*, le fonctionnement des éoliennes sera adapté (bridages) selon des conditions météorologiques particulières. Des études de contrôle seront réalisées pendant la phase d’exploitation afin de vérifier que le parc en fonctionnement est bien en conformité au niveau acoustique.
* La réglementation acoustique est encadrée par l’arrêté du 26 août 2011 « relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent ». Elle repose en partie sur la notion d’émergence (différence de bruit sans et avec « les éoliennes en fonctionnement »). L’émergence admissible est de 3 dB(A) en période nocturne et 5 dB(A) en journée pour des niveaux de bruit ambiant supérieurs à 35 dB(A).
Voici les principales mesures prises pour le projet éolien des Champarts :
Mesures d’évitement
Evitement des impacts sur le paysage et la faune volante :
Mesures de réduction
Bridage des éoliennes pour les chauves-souris :
Protection des oiseaux en période de nidification :
Mise en oeuvre d’un plan de bridage acoustique des éoliennes, en application de la règlementation en vigueur.
Mesures d‘accompagnement et de suivi
Réception de la télévision :
Pédagogie et aménagement sur le territoire :
Suivis environnementaux et acoustiques :
En cas de non-conformité, des mesures complémentaires seront appliquées.
Photomontages
Le projet des Champarts constitue une extension à l’est du parc éolien des Breuils, actuellement en construction sur la commune d’Aschères-le-Marché. L’étude paysagère a été étayée par la réalisation de 64 photomontages. En voici quelques-uns pour visualiser le projet :
Mars à décembre: rencontre avec les propriétaires et exploitants concernés par la zone d’étude
Aout à octobre : rencontre avec les élus des communes concernées
Hiver : démarrage des études (faune, flore, milieu naturel et paysage)
Mars: pose d’un mât de mesure de vent équipé d’un enregistreur chiroptères
Avril : démarrage de l’étude acoustique
Septembre: finalisation des études, réalisation du dossier de demande d’autorisation environnementale
Novembre : dépôt du dossier en Préfecture du Loiret
Juin : recevabilité du dossier de demande d’autorisation environnementale prononcée par les services de l’Etat.
Septembre à octobre : enquête publique
Anne-Cécile Cotard
responsable communication de projet éolien et photovoltaïque